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La dénonciation de la société de consommation

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Dans l'oeuvre d'Alain Monnier

   Dans Tout va pour le mieux de Alain Monnier on observe une dénonciation de la société de consommation.

  Tout d’abord dans le chapitre 2 du livre « Ce que devient Benjamin dans l’hypermarché », Benjamin le personnage principal est embauché en tant que chef de rayon dans un hypermarché Clerfour, on suit alors son parcourt de chef de rayon en poissonnerie puis en achat. Dans ce chapitre on peut penser que l’auteur a voulu dénoncer les conditions de travail des salariés et le non respect des règles des patrons. L’auteur utilise l’exagération et l’ironie :

«  On lui cite même le cas d’un chef de rayon de produits frais qui devait de l’argent a Clerfour a la fin d’un mois d’été. »
« Lorsqu’il reçoit sa première fiche de paye, le smic diminué de trois retenues, Benjamin va demander s’il n’y a pas une erreur. On lui dit que non, et la secrétaire lui confirme que tous les employés jusqu’au chef de rayon compris sont payés au smic, ce qui évite les inégalités et les jalousies. »
« Chef de rayon, ca consiste a se lever a trois heures du matin pour aller acheter du poisson a la criée, a le faire charger et a le rapporter pour ensuite le faire décharger, et a l’installer dans les rayons ».

  Astrid vivant maintenant dans le luxe ne se soucie plus que de sa propre personne et ne pense pas a remercier ceux qui l’aide, les considérants presque comme des personnes inférieurs. Malgré cela Benjamin l’aidera dans le chapitre 25 à se sortir de sa situation difficile.

   Dans le chapitre 3 « Comment Benjamin découvre la dure réalité des achats » et 4 « Comment Benjamin entre dans le marketing, retrouve celle qu’il aime et se fait consoler par un Chinois » on rencontre le cas d’Astrid, une ancienne copine de fac de Benjamin, qui vie dans le luxe et qui a une bonne situation car elle a une relation avec son responsable de stage, le directeur Communication du groupe l’Yséal pour le Moyen-Orient :

« Elle voyage en première classe »
« […] il voit sortir d’un énorme 4 x 4 une jolie jeune femme dont l’allure lui est familière. Il hésite a cause des lunettes de soleil Dior qui lui masquent la moitié du visage. »
« Le paquet vient de chez Kenjo Design… ».


L’auteur nous montre aussi l’ingratitude et le manque de reconnaissance des personnes vivant de luxe :

« Elle veut juste qu’il parte. Elle doit se changer, et préparer un petit repas pour l’homme qu’elle a choisi de choyer. Elle lui fait une bise pour l’expédier, comme au bon vieux temps. »

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Supermarket Lady de Duane Hanson

   Lady in supermarket a été crée en 1969 et 1970 et est exposée au Musée de Budapest. Cette sculpture est faite à partir de moulage du corps d’un modèle vivant, peinte et accessoirisée elle montre tout les détails physique du modèle.

  On découvre une ménagère négligée en bigoudis et en chausson, cigarette à la bouche elle pousse un chariot rempli de nourriture d’où sûrement sa silhouette disgracieuse, une personne qui ne prend pas soin d’elle, faute de nombreux excès.

   En Europe Occidentale, il est assez improbable de croiser une telle ménagère mais aux Etat Unis un tel personnage n’est pas si caricatural, il fait partie du quotidien, d’ou son caractère réaliste.

   Par cette sculpture Hanson dénonce la société de consommation car les habitudes des consommateurs ont totalement changées depuis l’apparition des centres commerciaux, cette personne peut être n’importe quelle américaine de classe moyenne, le spectateur peut donc s’identifier facilement.

   Cette sculpture dérange, nous met face à une réalité que beaucoup font semblant de ne pas voir, elle nous met face à un sujet d’actualité. Elle nous montre la surconsommation, l’excès total.

Source : 
http://histoiredarts.blogspot.fr/p/duane-hanson-supermarket-lady-1969.html
 

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99 cent d’Andreas Gursky

99 cent est une œuvre crée en 1999. 

   Cette œuvre est une photographie d’un supermarché aux couleurs vives qui attirent notre regard. Les rayons sont placés horizontalement. On retrouve de facon abusive les étiquettes "99 cents" a coté de chaque produit vendu. Les produits  attirent l’œil, nous font envie, les détails nous permettent de les identifier facilement jusqu'à leur reflet au plafond.

   La photographe nous montre aussi, comme pour faire opposition, des hommes vêtus en noir ou en blanc, de dos, la tête vers les rayons, aucun n’est identifiable. Ils ne sont quand quantité négligeable à coté des produits de consommation et de l’argent.

     L'auteur de l'oeuvre dénonce des hommes qui consomment toujours plus, ici, dans un supermarché, un lieu où le client vient dépenser son argent, lieu où l'homme devient esclave de la société de consommation sans qu'il sans rende compte. 
   

Source :
http://www.college-jean-rous.net/IMG/pdf/la_societe_de_consomation.pdf

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Campbell’s Soup Cans de Andy Warhol

     Cette œuvre a été réalisée en 1962 par Andy Warhol, elle est exposée au Musée d’Art Moderne de New York, cette exposition marquera le début du Pop Art.

   Le nombre de toiles correspond aux différentes variétés de soupe vendues par Campbell Soup Company. Chaque boite de conserve présente une variété de soupe différente des autres mais toutes les boites ne sont pas identiques dans leur présentation.

  En tant que spectateur on peut percevoir une critique de la société de consommation et même de surconsommation a travers cette œuvre de Warhol car il a représenté une série de boites de soupes alignées comme sur une étagère de supermarché, il associe ces boites a un produit de consommation éphémère et jetable. Warhol critique aussi le capitalisme qui pousse les sociétés à produire de nombreux produits a la chaine.

Source :
http://www.clg-exupery-ermont.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Dossier_Pop_Art_Lea_N_3e5.pdf


Léa D.




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